Les quatre saisons de Rome

De crèches en marchés, la ville réchauffe les cœurs

En hiver, l’été est doux et Rome  revêt ses habits de lumière. Si la nativité du Christ attire la foule des pèlerins au Vatican, la fête est partout de part et d’autre du Tibre. Dans l’antique Panthéon, une messe est célébrée la veille de Noël, guidée par les chandelles et les chants grégoriens. Et le cœur de la ville scintille. De venelles en piazzas, de jardins en fontaines, la balade ne manque pas de charme, guidée par les guirlandes et les sapins de Noël qui scintillent, par exemple au pied du Colisée. Si le temps est frisquet, le « vin* brûlé » (le vin chaud italien) et le traditionnel Panettone (une brioche fourrée aux fruits confits), mais aussi les concerts de rues improvisés par des troubadours habillés en bergers, réchauffent les cœurs. Leurs airs joyeux vous conduisent jusqu’à la piazza Navona, la plus belle place de Rome sublimée par les festivités. Cernée de bâtiments baroques, ornée en son centre de l’exubérante Fontaine du Bernin, elle accueille une crèche et le plus célèbre marché de Noël de la ville. Spécialités gastronomiques, jouets, figurines et décorations se partagent les étals, pour tous les goûts. Sans oublier les fameuses chaussettes de la Befana, remplies de sucreries. Selon la tradition italienne, cette vieille sorcière juchée sur un balai apporte leurs cadeaux aux enfants, le jour de l’Epiphanie… 

*l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

Les fêtes religieuses rythment le retour des beaux jours

Avec ses nombreuses fêtes religieuses, le printemps illumine Rome en général, et la cité du Vatican en particulier. Si Pâques (le 20 avril, en 2025) attire les foules avec la bénédiction « Urbi et Orbi » prononcée par le Pape depuis la loggia de la Basilique Saint-Pierre, il est possible de s’offrir une escapade romaine durant les week-ends de l’Ascension (29 mai) ou de la Pentecôte (8 juin), légèrement plus tranquilles. Les croyants ne manqueront pas de rejoindre la gigantesque place Saint-Pierre cernée par une forêt de colonnes pour tenter d’apercevoir le souverain pontife, les autres pourront s’extasier devant les monuments et dans les musées, véritables odes à la beauté. Dans la basilique, les marbres éclatants, les statues de bronze, les dorures flamboyantes des chapelles et le baldaquin de 29 mètres qui surplombe l’autel éblouissent. Les audacieux qui n’ont pas le vertige pourront même gravir l’escalier étroit qui conduit au sommet de la coupole, pour profiter du panorama sur les toits de Rome. Les autres fileront découvrir les musées du Vatican (attention, ils sont fermés le dimanche, sauf le dernier du mois) qui regorgent de trésors, peintures, sculptures ou mobiliers anciens. La déambulation s’achève en apothéose avec la Chapelle Sixtine. Les gigantesques fresques de Michel Ange qui ornent le plafond donnent le tournis.    

De fontaines en parcs, les lieux de fraîcheur servent de refuge

Si elle concentre une incroyable quantité de monuments historiques à visiter impérativement (le Colisée, le Forum…), Rome n’est pas figée dans son patrimoine. La ville est vibrante durant l’été et se dévoile avec fougue à ceux qui la découvrent à pied. La chaleur oblige parfois à prendre des chemins de traverse pour prendre le frais, à se ménager des pauses aux terrasses pour déguster une limonade ou une glace (à l’italienne bien sûr). On aimerait plonger dans la célèbre (et très fréquentée !) Fontaine de Trevi décorée de gigantesques statues pour se rafraîchir, mais c’est interdit. A défaut, il est possible de grimper au sommet de la colline du Gianicolo pour admirer il Fontanone, la deuxième plus grande fontaine de Rome, avec en prime une superbe vue sur Rome. Ou se réfugier dans le Capitole aux murs épais, temple antique construit au Ier siècle avant notre ère, coiffé d’une coupole qui a résisté aux outrages du temps. Les innombrables parcs et jardins servent également de refuge. Celui de la Villa Borghèse est l’un des plus vastes, délicieuse parenthèse pour se mettre au vert à l’ombre des bosquets, canoter sur les lacs ou s’extasier devant les animaux du parc zoologique. En son cœur, la Villa Médicis est une ode à la peinture italienne, sublime écrin abritant les œuvres de Titien ou du Caravage. 

Balade romantique dans les venelles de la vieille ville

A Rome, l’art est partout : dans les monuments et dans les églises, sur les places rafraîchies de fontaines ou le long des façades baroques ou Renaissance. Il se vit également au quotidien, dans les rues. En amoureux, main dans la main, la magie est décuplée. On s’installe à une terrasse pour déguster un expresso serré en observant les Romains volontiers hédonistes et insouciants, et on prend leur rythme ! Quand le soleil tape moins fort et que tombent les feuilles des tilleuls, la balade se fait plus douce ; notamment lorsqu’il s’agit de grimper les romantiques escaliers dégoulinant d’azalées de la Trinité des Monts, qui prend ses marques au pied de la place d’Espagne. Cette ode à l’art de vivre s’épanouit dans le quartier de Trastevere, jadis populaire et devenu branché. Les Romains et les touristes s’y mêlent dans un vibrant brouhaha. De la piazza Santa Maria, son cœur ardent, on s’égare dans les venelles pavées, à la découverte des immeubles aux murs ocres et lézardés. Le linge pendouille aux fenêtres et les fumets de « pasta » au basilic s’échappent des trattorias. Un vrai décor de cinéma ! Aux terrasses collées les unes aux autres, on déguste des pizzas ou des bruschettas, ces tartines de pain frottées d’ail et garnies de tomates ou fromages. Simple mais exquis…  

Réserver un vol pas cher pour Rome : Transavia  relie l’aéroport de Montpellier à Rome durant toute l’année, avec deux vols par semaine (jeudi et dimanche) et des vols supplémentaires les 24 et 31 décembre 2024 pour les fêtes de Noel. Idéal pour une escapade le temps d’un long week-end.