Découvrir les capitales européennes de la culture
Cette année, Chemnitz en Allemagne et Nova Gorica en Slovénie, associée à sa voisine italienne Gorizia, sont capitales européennes de la culture. On les découvre au départ de Montpellier, avec la compagnie Discover Airlines.
1 – Se laisser surprendre par Francfort
Balade « arty » en Allemagne, d’audacieux gratte-ciels en étonnants musées.
On la surnomme « Mainhattan », à cause de sa situation au bord de la rivière Main et de ses gratte-ciels, qui lui donnent un petit air de New York. Ici, les amateurs d’architecture moderne seront subjugués par les tours de verre. Mais Francfort ne se résume pas à son titre de capitale financière (elle abrite la banque centrale européenne). La ville est également une ode à la culture. Dans le cœur historique qui a vu naître Goethe, on est ébloui par l’hôtel de ville encerclé par de jolies maisons à colombages. Et on marche au rythme cadencé du carillon de l’église Saint-Nicolas pour ne rien rater des monuments à portée de marche : l’historique Deutsche Börse (la bourse de Francfort) ou la cathédrale gothique Saint Barthélémy dominée par une tour de 95 mètres. Les musées (la plupart situés le long du Main) proposent un intermède culturel jamais ennuyeux. Le Städel Museum dévoile des peintures de toutes les époques ; les squelettes de dinosaures et momies égyptiennes du musée d’histoire naturelle Senckenberg font le bonheur des familles. Et dans un audacieux bâtiment triangulaire, le Museum für Moderne Kunst concentre les chefs d’œuvre de l’art moderne, d’Andy Warhol à Roy Lichtenstein. On adore !
2 – Profiter d’un stop à Ljubljana avant de filer à Nova Gorica
La ville, où atterrissent les vols en provenance de Francfort, est un passage obligé.
Vingt ans après son entrée dans l’Union Européenne, la Slovénie est toujours l’invitée surprise des blind tests. Beaucoup situent encore le petit pays tout à l’est, du côté des pays Baltes, quand il est coincé entre l’Italie, l’Autriche et la Croatie. Lovée le long de la rivière Ljubljanica, sa capitale Ljubljana mérite qu’on s’y attarde au moins une journée. On pénètre dans son cœur historique par un triple pont de pierres qui donne le ton : une ambiance apaisante, une architecture élégante mêlant les édifices baroques et Art-Nouveau. L’église franciscaine rose et blanche donne des couleurs à la place Preseren et la cathédrale Stolnica a belle allure avec sa façade jaune pastel réhaussée d’une coupole verte. Il faut ensuite se perdre dans les ruelles aux faux airs d’Italie en dégustant un börek, une pâtisserie fourrée à la viande ou au fromage. Le long de la rivière bordée de maisons médiévales et terrasses, les badauds s’ébrouent, font une halte au bar de l’hôtel Union (une institution depuis 1905) et dans les allées du marché en plein air pour déguster cochonnailles et bières… Sans excès car il faut ensuite s’attaquer à la colline coiffée d’un château-forteresse, transformé en musée ; soit vingt minutes de grimpette, à moins de préférer le funiculaire…
3 – Faire coup double à Nova Gorica, entre Slovénie et Italie
La petite ville s’est associée à sa voisine pour mieux célébrer toutes les cultures.
Une centaine de kilomètres sépare Ljubljana de Nova Gorica, première des deux capitales de la culture en 2025. Pour mieux briller dans le ciel européen, la ville slovène s’est associée à sa voisine italienne Gorizia, juste de l’autre côté de la frontière ; une première ! La petite cité met en avant sa créativité débordante et son destin à jamais lié à celui de sa jumelle pour en mettre plein les yeux, à coup de belles histoires transfrontalières. Pour célébrer dignement cette culture mêlée, les deux villes inaugurent le nouveau quartier de la CEC. Etabli sur la zone frontalière large d’un kilomètre où étaient établis les bureaux de douane, le site a été transformé en lieu culturel et événementiel, avec une rénovation durable et des solutions vertes pour mieux s’inscrire dans l’air du temps. Il comprend notamment un nouvel espace d’expositions aménagé dans d’anciens entrepôts, rappelant les soubresauts de l’histoire au XXème siècle. Dans cette région qui file jusqu’aux rivages de l’Adriatique, riche en collines fertiles où s’épanouissent vergers et vignes, on ajoute une escapade pour goûter aux fromages et nectars locaux et pratiquer des activités nautiques sur la rivière Soca aux eaux couleur émeraude.
4 – Découvrir Dresde, cœur romantique de l’Allemagne de l’est
Le vol en provenance de Francfort se pose dans la capitale alanguie le long de l’Elbe.
Qui pourrait croire, en explorant les ruelles pavées de Dresde, que la ville n’était plus qu’un tas de cendres en 1945 ? Détruite à 95% par les bombardements, celle que l’on surnomme la « Florence de l’Elbe » a retrouvé sa superbe. Pierre par pierre, la cité a été rebâtie, fidèle à l’originale. Sur la route de Chemnitz, elle enchante les amateurs d’arts. Symbole de cette résurrection, l’élégante coupole de la cathédrale Frauenkirche domine un cœur aux allures de décor d’opérette. Du palais Zwinger (chef d’œuvre du baroque allemand) en musées, de dômes en statues, la déambulation est un enchantement pour les sens. En soirée, on file au Semperoper, qui est à Dresde ce que l’Opéra Garnier est à Paris, pour écouter les airs de Wagner ou Strauss. A moins de préférer Kraftwerk Mitte, une centrale électrique de briques et de fer reconvertie en salle de spectacles, restaurant et night-club. Dans ce temple de la culture, la nature n’est jamais loin. Les sauvages rives de l’Elbe qui pénètrent la Suisse Saxone, verdoyante région filant jusqu’à la frontière tchèque, s’explorent en vélo. Collines tapissées de vignes, riches châteaux et villas cossues, falaises abruptes et forêts profondes… elle inspira les artistes du XIXème siècle en mal de romantisme !
5 – Plonger avec délice dans les rues de Chemnitz
Pour fêter la culture, la ville se démarque avec son sentier artistique Purple Path.
Il faut compter une heure de train depuis Dresde pour rejoindre Chemnitz, la seconde capitale européenne de la culture en 2025. Ici, les architectures s’entremêlent avec merveille, de la cathédrale néogothique aux bâtiments de briques hérités de l’ère industrielle, de l’Art Nouveau au Bauhaus. Comme Dresde, la ville a été largement détruite durant la guerre et reconstruite, donnant à son cœur un nouveau visage. Il faut commencer par grimper au sommet de l’ancien hôtel de ville. La vue sur le centre, le marché et les toits est imprenable, jusqu’au remarquable quartier du Kassberg. Théâtres et musées se mettent au diapason, avec des spectacles et expositions pour fêter cette année de la culture. A chacun ses goûts : le Gunzenhauser dévoile une jolie collection d’œuvres du modernisme et le musée d’histoire naturelle fait remonter le temps. Même effervescence dans les anciennes usines reconverties en centre culturel, le long du nouveau sentier Purple Path serpentant à travers les villages de la région, jalonné de 90 œuvres d’art ; avant de s’encanailler dans les rues animées de bars et restaurants. Après tant d’émotions, on retrouve le calme dans le parc municipal, plus vaste que le Central Park de New York…
Réserver un vol pas cher – Compagnie loisirs de Lufthansa, Discover Airlines propose de découvrir les capitales européennes de la culture, en faisant un stop à Francfort. Elle propose trois vols par semaine entre Montpellier et Francfort, du 18 juin au 15 septembre.